Incontournable
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Castelnau-Bretenoux possède toutes les caractéristiques du château-fort médiéval. Faisons un petit tour du propriétaire pour les découvrir…
Une position dominante
Les murs et les tours de Castelnau, perchés au sommet d’un éperon rocheux de 204 mètres d’altitude, dominent largement la campagne environnante. Une position stratégique et des hautes constructions nécessaires pour observer l’approche des assaillants… et pour décourager même les plus farouches d’entre eux !
© Pascal Lemaître - Centre des monuments nationaux
L'architecture défensive
Pendant les guerres médiévales, notamment la guerre de Cent Ans, le château considéré comme un site imprenable n’a jamais été véritablement attaqué !
Il se dote au fil des siècles d’un attirail défensif très dissuasif : au donjon du XIIIe siècle, puis au châtelet d’entrée du XIVe siècle, s’ajouteront l’impressionnante tour d’artillerie de quatorze mètres de diamètre, des fossés, puis plus tard encore des chambres de tirs, des bastions à canonnières et des lignes de défenses extérieures…
© Pascal Lemaître - Centre des monuments nationaux
Le donjon : symbole de la puissance seigneuriale
Le donjon de plan carré massif édifié au XIIIe siècle tient un rôle important pour la défense, mais aussi pour le prestige. Haut de trente mètres, c’est le point culminant des lieux ! Cette « tour maîtresse » permet d’affirmer la puissance du seigneur et, bien sûr, l’ancienneté de la lignée des Castelnau…
Très haute, mais aussi très étroite : cette tour était de toute évidence symbolique et pas habitable.
© Pascal Lemaître - Centre des monuments nationaux
Château et bourg castral : deux indissociables !
À l’approche du château, observez les habitations et les anciennes échoppes qui l’entourent… Très tôt, au XIVe siècle, une charte lie étroitement la vie et les intérêts du bourg à ceux du château : divers services doivent être assurés par les villageois qui obtiennent en retour la garantie d’une protection en cas d’insécurité ! Une protection à payer en retour comme en témoigne le four banal, où tout un chacun était obligé de cuire son pain…
L’ensemble est protégé par une ultime enceinte. Quelques vestiges, dont une porte fortifiée, montrent à quel point le village était placé sous la protection du baron.
© Pascal Lemaître - Centre des monuments nationaux